La SNCF

Publié le par Cécile Guillaume

Les privilèges du personnel de la SNCF

Comme leurs amis de la RATP, les agents de la SNCF jouissent de nombreux privilèges grâce au régime spécial :

· travail à vie,

· des salaires 23 % plus élevés que dans le privé (203 000 contre 163 940),

· des retraites doubles

· et départ à la retraite à 50 ans pour les roulants et 55 ans pour le reste du personnel,

· une semaine de travail de 25 heures (les conducteurs du TGV),

· gratuité du transport pour les agents et pour leurs famille

Le coût des retraites de la SNCF pour le contribuable : 14 milliards de francs.

La pension de retraite normale est accordée à l’âge de 55 ans. Néanmoins, certaines catégories de personnel comme les agents de conduite peuvent partir à 50 ans après 25 années de service. A la SNCF, on raisonne en année d’activité. Toute année d’activité donne droit à une pension de retraite égale à 2 % du dernier revenu avant la retraite. Par exemple, 37,5 années d’activité (pour les non-roulants) débouchent sur une retraite à 75 % du dernier revenu. La SNCF dispose d’une caisse de retraite propre. Le coût de la retraite est de 24 milliards de francs. La différence de 14 milliards de francs qui assure l’équilibre de la caisse reste à la charge de l’Etat donc du contribuable.

 

Salaires élevés et primes « à la pelle »

 Parmi celles-ci : la prime de fin d’année, la gratification de vacances et la gratification annuelle d’exploitation, c’est-à-dire un surcroît de rémunération de l’ordre de 7,70 %. S’y surajoutent des « primes de travail » de la filière concernée, des indemnités pour heures supplémentaires, des allocations de déplacement (non imposable), des primes supplémentaires pour conduite de TGV, des primes de parcours, etc. Les conducteurs ont même exigé, et obtenu, une prime spéciale de congé afin de compenser la perte des primes de conduite pendant… leurs congés.

 

Un comité d’entreprise très généreux

Mais on ne peut pas oublier le Comité d’entreprise (CE) pour lequel le contribuable français paye 600 millions de francs à l’année. En fait il y a 27 CE régionaux qui versent au CCE (Comité Central d’Entreprise) une part importante. Et c’est le CCE qui gère ensuite le parc immobilier de la SNCF et les vacances des cheminots. Le patrimoine peut être évalué à soixante-six centres de vacances et douze maisons familiales, à quoi s’ajoutent les campings.

 

Un régime spécial d’assurance maladie

A la SNCF il y a une Caisse de prévoyance instituée en vertu des dispositions d’un décret du 6 août 1938 qui a fixé le régime spécial d’assurance des agents. Elle a été mise en place par décision du Conseil d’administration de la SNCF en date du 18 janvier 1939. Les cheminots peuvent se faire soigner gratuitement sur leur temps du travail dans les 23 centres médicaux régionaux, les 200 cabinets de la SNCF et 15 900 établissements de soins agréés SNCF. La caisse est en relation avec 292 000 professionnels de santé agréés SNCF parmi lesquels les plus grands spécialistes de France. La plupart des spécialistes des centres médicaux de la SNCF viennent des hôpitaux ou des cliniques privées et sont payés à l’heure par la SNCF. Pour un agent de la SNCF tout est gratuit y compris les soins dentaires à condition qu’il se fasse soigner par les médecins agréés par la Société. Le Rapport annuel 1998 de la Caisse de Prévoyance nous montre des ressources totales de 9 milliards de Frs. Mais en regardant plus attentivement on trouve une contribution de la SNCF de 2,8 milliards de Frs.

 

>> Je crois que cet article parle de lui-même... C'est tout simplement hallucinant et dépitant!! (d'autant plus, connaissant toutes les grêves que mène la SNCF...)

(Sources: www.ifrap.org)

Publié dans Divers

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